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Zone franche. 600 pages

J’ai rêvé que j’avais écrit un roman de 600 pages. François Busnel me posait la question suivante : « Qu’est-ce que la fiction permet de dire qu’une étude sociologique, par exemple, ne permet pas ? » J’aurais dû m’y attendre. C’est le type de questions que Busnel n’hésite pas à vous mettre sous le nez. Il n’y va pas avec le dos de la cuillère, Busnel. Pivot à côté, c’est mère Teresa. J’étais ennuyé d’avoir pondu ce pavé, dont je ne savais plus que faire et dont je n’avais absolument rien à dire. Je me souvenais à peine de ce qu’il contenait, mais suffisamment pour souhaiter qu’il rejoign...

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