Eric Chevillard

Une comédie des bêtes

On pénètre dans le nouvel ouvrage d’Éric Chevillard comme on entre dans une cage, après avoir tourné la page, poussé la porte, mais en souriant, sans crainte du danger, tout du moins d’un danger im...

Chevillard nous rend bêtes

On s'amuse beaucoup à lire Chevillard, enfin une partie des lecteurs, semble-t-il, devrait ou pourrait s'amuser si ne s'insinuait pas très vite en eux le sentiment que l'époustouflante mécanique ve...

"L'ange de la désillusion"

Classique, en somme, dans un sens très particulier : la société secrète des amateurs de « fanfreluches antidotées trouvées en un monument antique », comme dit Rabelais au chapitre II de son Gargant...

Une grande vie en perspective

Moindre est plus aimable et généreux avec Egger que Marc-Antoine Marson, le biographe de Pilaster dans L’Œuvre posthume de Thomas Pilaster. On ne peut s’empêcher de les rapprocher car tous deux, ou...

Le cercle de boue beckettien

L’argument de Choir, cela ne surprendra pas l’amateur, se résumerait en peu de lignes. Sur une île en forme d’atoll balayé par les vents, pourrie de marécages, envahie de punaises et de mouches, un...