Mais avant d’ouvrir ce livre, un peu d’histoire. C’est à l’hôpital psychiatrique de Rodez, où il a été transféré en 1943, qu’Antonin Artaud reprend au début de l’année 1944 une activité créatrice interrompue depuis son tragique voyage en Irlande, en 1937, au terme duquel il a été interné d’office (Sotteville-les-Rouen puis Sainte-Anne puis Ville-Évrard puis Rodez après un transfert par Chezal-Benoît). À partir de février 1945, il prend pour support à ses écrits et à ses dessins de simples cahiers d’écolier que lui fournit l’administration hospitalière, hormis le premier qui est un bloc s...
Artaud sans fin
Article publié dans le n°1053 (16 janv. 2012) de Quinzaines
Cahiers d'Ivry (février 1947 – Mars 1948)
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