Le cas peu banal de l'Amiral Leblanc

Guy Cabanel n’est guère connu que par cet À l’Animal noir dont le langage a fait dire à André Breton qu’il lui gardait « à jamais le cœur de son oreille ». Mais l’histoire est volontairement négligente, ou ses serviteurs soi-disant trop affairés. Il faudra pourtant qu’elle reconnaisse un jour, et décrypte, l’œuvre considérable de ce poète qui a d’emblée trouvé dans le surréalisme à la fois sa reconnaissance et sa liberté.
Guy Cabanel
Hommage à l'Amiral Leblanc

Et Alain Joubert, dans sa présentation, a raison de piocher dans ce « grand surréalisme » qui est son obsession – un surréalisme hors limites (et non frontières), pour ainsi dire – des prédécesseurs qui, comme Cabanel, ont fait la nique au récit, à la narration, à tout ce qui s’écrit sous la surveillance de la rationalité tout en la parodiant. Il cible ce « retournement du langage » qui fait basculer le parler de la poésie sur un temps sans fil en un récit où propos et personnages, car il y en a, s’accrochent au fil du temps. Donc, l’Hommage à l’Amiral Leblanc, rédigé d...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi