Cette malédiction qui frappa jusqu’à plus de 13 000 hommes à la toute fin du XIXe siècle, soit 2 % environ des effectifs de l’armée française et plus de 10 % de celle d’Afrique renvoyait d’abord aux compagnies disciplinaires, créées sous la Restauration et maintenues par les régimes politiques suivants, Monarchie censitaire, Second Empire et République confondus, pour accueillir les soldats indisciplinés, ivrognes et fortes têtes ou réfractaires au service. Mais Biribi, c’était aussi les prisons militaires, les pénitenciers et les « ateliers de travaux publics » qui ...
Biribi, c'est en Afrique
Article publié dans le n°999 (16 sept. 2009) de Quinzaines
Biribi, les bagnes coloniaux de l'armée française
(Perrin)
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