L’ouvrage de Diane Roussel s’efforce de démontrer que la ville a été le creuset, le laboratoire de cette civilisation des mœurs qui a conduit à la transformation du visage de la criminalité et des formes de la violence, par le développement des formes d’autocontrôle, par la régulation des pulsions, par la reconnaissance de médiations nouvelles dans la gestion des tensions. Sa réflexion bénéficie d’abord des acquis de l’histoire de la justice, qui, au-delà de la sociologie criminelle, s’est de plus en plus intéressée aux rituels, aux acteurs et aux pratiques judiciaires, aux relations fai...
L'air de Paris rend doux
Article publié dans le n°1079 (01 mars 2013) de Quinzaines
Violences et passions dans le Paris de la Renaissance
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