Sur le même sujet

Poétique de la canaille

« Bas-fonds ». L’expression est immédiatement compréhensible, peuplée d’images littéraires, de souvenirs photographiques, d’évocations filmiques. Mais on ne saurait en donner une définition objective ou officielle. De cet univers peuplé de figures hideuses, pour partie réelles et pour partie fantasmées, Dominique Kalifa propose de faire l’histoire avec un réel talent de plume.
Dominique Kalifa
Les bas-fonds. Histoire d'un imaginaire

L’historien du « fait divers », du crime et des marges sociales, des « apaches » et des forçats, entend cette fois se préoccuper de l’environnement dans lequel ces silhouettes maladives ou inquiétantes évoluent. Les dictionnaires de langue insistent d’abord sur l’acception maritime de l’expression pour désigner une zone dangereuse, propice aux échouements et aux naufrages, faute de suffisamment d’eau (Furetière, 1690). Des flots rares à la terre ferme, l’expression désigne des zones déprimées, marécageuses et malsaines (Académie française, 1798) avant de se char...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi