L’historien du « fait divers », du crime et des marges sociales, des « apaches » et des forçats, entend cette fois se préoccuper de l’environnement dans lequel ces silhouettes maladives ou inquiétantes évoluent. Les dictionnaires de langue insistent d’abord sur l’acception maritime de l’expression pour désigner une zone dangereuse, propice aux échouements et aux naufrages, faute de suffisamment d’eau (Furetière, 1690). Des flots rares à la terre ferme, l’expression désigne des zones déprimées, marécageuses et malsaines (Académie française, 1798) avant de se char...
Poétique de la canaille
Article publié dans le n°1084 (16 mai 2013) de Quinzaines
Les bas-fonds. Histoire d'un imaginaire
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