La première qualité de cet ouvrage est celle de son style, limpide et vivant, servi par une traduction soignée. Sans rien céder à une nécessaire érudition et à un haut niveau d’exigence scientifique, il s’agit d’un livre accessible bien au-delà des cercles étroits de « spécialistes ». On entre dans cet ouvrage comme un voyageur ou un migrant pouvait pénétrer dans la ville au temps des Lumières, dérouté par son grand désordre matériel, sonore et olfactif, fasciné par ses splendeurs monumentales, heurté par ses contrastes sociaux visibles, attiré par son dynamisme économiqu...
La faute à Voltaire ?
Article publié dans le n°1089 (01 août 2013) de Quinzaines
La fabrique du Paris révolutionnaire
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