Ce journal, qui fait revivre une époque quasi antédiluvienne, est passionnant de bout en bout, qu’on l’ait traversée en militant ou en curieux, ou qu’on ne l’ait pas vécue. L’auteur s’y laisse un peu deviner, mais il n’est pas de ceux qui se livrent à une « course échevelée après […] le scintillement de sentiments fugaces », pour reprendre ses mots (à propos des poèmes de Pierre Lartigue, qu’il admire) : peu de journaux intimes moins narcissiques que celui-ci. Il est pour l’essentiel voué aux trois grandes passions d’Alain Lance : la politique, la littéra...
Cassandre sur le calendrier
Article publié dans le n°1138 (01 nov. 2015) de Quinzaines
Coupures de temps
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