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Quand l’amour est un crime

C'est dans Hay Kazaoui, quartier imaginaire d'une ville jamais nommée, et qui pourrait être Casablanca (1), que Lamia Berrada-Berca situe l'histoire de son sixième roman. Pour cette auteure d'origine française par sa mère, marocaine par son père, l'invention de ce quartier assiégé rend possible une réflexion universelle sur "la ville dévorée de grandeur et de misère". Occasion pour elle de mettre à nu les préjugés - issus d'une conception traditionaliste, voire archaïque, des rapports entre les hommes et les femmes - qui pèsent sur certaines sociétés.
Lamia Berrada-Berca
Guerre d'une vie ordinaire

Comme la jeune mère de Kant et la petite robe rouge (2), aspirant à se libérer de la burqa et de sa condition d’épouse soumise, le jeune narrateur anonyme de Guerres d’une vie ordinaire est un prisonnier qui cherche la lumière. Dans Hay Kazaoui, peuplé d’êtres vivotant de petits boulots clandestins et de trafics dans une double indigence, affective et matérielle, il refuse d’être assimilé aux « cafards ». Les cafards sont ceux qui, à la fois victimes et complices de l’oppression, rampent « sur les principes, dans la boue dont ils recouvrent la mor...

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