Comme la jeune mère de Kant et la petite robe rouge (2), aspirant à se libérer de la burqa et de sa condition d’épouse soumise, le jeune narrateur anonyme de Guerres d’une vie ordinaire est un prisonnier qui cherche la lumière. Dans Hay Kazaoui, peuplé d’êtres vivotant de petits boulots clandestins et de trafics dans une double indigence, affective et matérielle, il refuse d’être assimilé aux « cafards ». Les cafards sont ceux qui, à la fois victimes et complices de l’oppression, rampent « sur les principes, dans la boue dont ils recouvrent la mor...
Quand l’amour est un crime
Article publié dans le n°1138 (01 nov. 2015) de Quinzaines
Guerre d'une vie ordinaire
(Sirocco)
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