Partant des analyses phénoménologiques désormais classiques de Merleau-Ponty, Michel Collot met en évidence ce qu’il appelle la « structure d’horizon » propre au paysage ; le paysage, qui s’ouvre au regard subjectif, au corps propre, s’oppose au simple « lieu » de transit, au lieu contemporain d’errance et de parcours balisé, comme il rompt avec le « spectacle », le panorama toujours un peu artificiel de la perspective géométrique. Le paysage, dans l’expérience à la fois simple et privilégiée du randonneur, du marcheur, se définit par la présence d’un h...
Ces paysages qu'on maltraite
Article publié dans le n°1056 (01 mars 2012) de Quinzaines
La pensée-paysage
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