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Cioran dans l'attente de Dieu

 Étrangement, c’est une biographie qui n’en est pas une. Et c’est heureux. Alternant anecdotes et pages méditatives, Stéphane Barsacq évoque la mémoire de Cioran et ce faisant, creuse ses propres obsessions, déjà présentes dans son Johannes Brahms ou ses pages sur Simone Weil.
Stéphane Barsacq
Cioran, éjaculations mystiques
(Seuil)

Il ne parle pas de l’extérieur, il s’installe dans l’âme de son auteur, en épouse les contours fluctuants et toute la complexité. Il se coltine à l’être, sans détour, sans faux-fuyant. Il fait comme Cioran en somme. Et même plus, puisqu’il essaie de le sauver de son nihilisme en perçant, derrière les déclarations les plus outrées, une aspiration à un mode d’être supérieur, plus radical, plus intense, infiniment plus exigeant aussi. Il parvient même à nous convaincre que l’athéisme virulent de Cioran est proprement habité par l’attente de Dieu : « Dieu : ce vocable, Cio...

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