Auteur d’une quinzaine de livres mais aussi de deux CD, François Rannou, qui a longtemps dirigé cette revue de haute tenue que fut La rivière échappée, a commencé à publier au début des années 1990. Loin de se ranger parmi les adeptes du « retour au calme » ou de s’engouffrer dans le postmodernisme, ce jeune professeur de français revendiquait une modernité où les œuvres de Ponge, de Du Bouchet, de Celan, continuaient d’être agissantes.
Près de vingt ans plus tard, Rapt prolonge cette exigence initiale. Il s’agit de parvenir à dire, aujourd’hui, ce que...
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