« Le matin, c’est mon plaisir. » Dans l’appartement égayé par les bruits d’une récréation, Lionel Ray regarde les enfants de l’école maternelle jouant sous ses fenêtres. À quatre-vingts ans, celui qui n’a pas cessé de se réinventer a gardé intacte sa disponibilité au monde : sa disponibilité et l’énergie intellectuelle qui, en 1970, ont permis à un jeune professeur du lycée Chaptal – Robert Lorho – remarqué pour ses premiers livres (1) de se métamorphoser en un Lionel Ray proche d’être son contraire ; puis, en 1978, à l’une des figures de l’avant-garde d’opér...
D'atelier en atelier : 6.Lionel Ray
Article publié dans le n°1130 (16 juin 2015) de Quinzaines
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