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Simon Leys au-delà des Antipodes

"Ah, humanité! Misère de nous tous...", s'écriait Simon Leys en juin 1989, après le massacre de la place Tian'anmen, à Pékin. Lui qui avait vu, vingt ans plus tôt, depuis son "studio de l'inutilité" (1), le fleuve charrier jusqu'à Hong-Kong les cadavres mutilés d'anciennes répressions, a su très tôt déchanter de ce maoïsme qui l'avait séduit en son jeune temps.
Simon Leys
Quand vous viendrez me voir aux antipodes - Lettres à Pierre Boncenne (Philippe Rey)
Pierre Boncenne
Le Parapluie de Simon Leys (Philippe Rey)

Et devenir le plus féroce pourfendeur du totalitarisme maoïste, qu’il rangea logiquement à la suite du nazisme et du stalinisme. Mais cet homme des Antipodes, qui écrivait depuis l’Australie où l’Université avait accueilli son précieux savoir, était peu entendu en France – un Belge, par ailleurs (comme Michaux, qu’il encensa, et Simenon, qu’il minora) –, jusqu’à ce scandale télévisé sur le plateau d’Apostrophes, en 1983, qui opposa le sinologue, traducteur de Confucius (2) et distingué calligraphe, à Maria Antonietta Macciocchi, retranchée derrière son ouvrage (De la Chine

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