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D’un ton éclectique en philosophie

Louis-Philippe parlait des « vicissitudes » de l’histoire pour évoquer la période de révolutions et de guerres qu’il avait connue. Sans doute cherchait-il à en atténuer les traumatismes par cet euphémisme ; à l’inverse, Pierre Bouretz n’hésite pas à parler de « guerre » entre philosophes dans le très substantiel ouvrage qu’il consacre aux relations transatlantiques en philosophie et à la polémique entre Derrida et Habermas.
Pierre Bouretz
D’un ton guerrier en philosophie. Habermas, Derrida & co

Le terme est fort, trop peut-être, pour une querelle aussi discrète. Mais Pierre Bouretz interprète la réconciliation philosophique, politique et humaine qui a suivi ce conflit comme un véritable événement philosophique – ils ne sont pas nombreux (1) – dont les conséquences devraient se faire lentement sentir. En attendant il y consacre un livre d’une richesse à laquelle il n’est pas aisé de rendre justice : il décrit trente ans d’une drôle de guerre.


Il est vrai que l’idée même que la philosophie ait une histoire événementielle, elle qui, dans son acception la ...

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