Le terme est fort, trop peut-être, pour une querelle aussi discrète. Mais Pierre Bouretz interprète la réconciliation philosophique, politique et humaine qui a suivi ce conflit comme un véritable événement philosophique – ils ne sont pas nombreux (1) – dont les conséquences devraient se faire lentement sentir. En attendant il y consacre un livre d’une richesse à laquelle il n’est pas aisé de rendre justice : il décrit trente ans d’une drôle de guerre.
Il est vrai que l’idée même que la philosophie ait une histoire événementielle, elle qui, dans son acception la ...
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