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Le monde grec et nous

 Avec Thucydide, la force et le droit, Castoriadis nous envoie d’outre-tombe – il est décédé en 1997 – le troisième tome de Ce qui fait la Grèce, ses séminaires tenus à l’EHESS dans les années 1980 (1). Avec son érudition et son ironie habituelle, le philosophe se centre, cette fois, sur l’oraison funèbre de Périclès, cet hommage aux héros morts pour Athènes, rapporté par Thucydide.
Cornélius Castoriadis
Thucydide, la force et le droit. Ce qui fait la Grêce
(Seuil)

À chaque forme de régime politique correspond un type anthropologique, des individus en chair et en os, lestés d’investissements psychiques. Le Bororo amazonien, l’Inca ou le Californien contemporain, sont, en ce sens, très différents du point de vue de leur imaginaire social (Castoriadis emploie le terme imaginaire là où Lacan parle de symbolique). Dans l’oraison funèbre, Périclès proclame : « Loin d’imiter les autres peuples, nous leur offrons plutôt un exemple. Et c’est parce que notre régime sert les intérêts de la masse des citoyens, et pas seulement d’une minorité, que no...

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