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Sur les rives de Manhattan est une œuvre assez curieuse. Dans sa première partie, ce pourrait être une de ces histoires de l’immigration dont le roman américain est coutumier. En effet, il s’agit de la vie d’une famille juive pauvre dans la Russie tsariste de la fin du XIXe siècle, avec son lot de catastrophes liées à la misère et à la crainte des pogromes ; puis du départ aux États-Unis d’une des filles, Sarah-Yetta, qui y devient ouvrière dans la confection.
Charles Reznikoff
Sur les rives de Manhattan

La seconde partie du livre change à la fois de ton et de sujet : elle s’attache à Ézéchiel, fils de Sarah-Yetta, présenté à l’âge de vingt-deux ans alors qu’il ouvre une librairie à Manhattan et qu’il est amoureux – puis beaucoup moins – d’une certaine Jane. Le livre se termine sur Ézéchiel courant chez Jane pour lui remettre sa photographie (à lui). Et c’est tout. Mais l’auteur est Charles Reznikoff (1894-1976), l’aîné des poètes du groupe « objectiviste », et cela fait toute la différence. Une différence que remarquent les pages introductives du livre (elles sont de 1930, date de ...

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