Sur le même sujet

A lire aussi

Articles du même critique

Du ciel dans la peinture

« Comme la terre me paraît vile quand je regarde le ciel ! », s’est exclamé Ignace de Loyola dans ses Exercices spirituels. On doute que la terre paraisse vile à Daniel Bergez : auteur d’un merveilleux Écrire la nature chez Citadelles & Mazenod en 2018, il a amplement fourni la preuve, si nécessaire, que la terre est faite pour être contemplée et, plus encore, admirée. Que dire alors du ciel, quand il fait se lever sur lui les yeux de l’Occident, peintres et écrivains confondus ? Semblable à une immense toile ou à une page vierge, il en appelle à la création comme peu d’espaces ou d’objets sont capables de le faire. Avec le ciel, le ciel parcouru par l’ouvrage de Daniel Bergez, c’est bel et bien à la recherche d’un spectacle infini, rien de moins, que nous sommes conviés. À voir.
Daniel Bergez
Le ciel des peintres

Une somptueuse couverture, d’emblée, accueille le lecteur, un Boudin qui fouette l’air et le brasse à en donner le vertige. Avec ce ciel-là, aucun doute, le regard ne peut faire autrement qu’être happé. On pense aussitôt à Hugo, « l’immense étonnement des cieux enfin ouverts » de « Plein ciel » dans la Légende des siècles. Le ton est donné : aux yeux des peintres, le ciel est fait pour étonner, mieux, pour ouvrir, comme dit le poème, à une réalité nouvelle. Et c’est cette réalité, justement, qui fait problème : comment rendre visible l’impalpable du ciel, appeler la mat...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi