Une somptueuse couverture, d’emblée, accueille le lecteur, un Boudin qui fouette l’air et le brasse à en donner le vertige. Avec ce ciel-là, aucun doute, le regard ne peut faire autrement qu’être happé. On pense aussitôt à Hugo, « l’immense étonnement des cieux enfin ouverts » de « Plein ciel » dans la Légende des siècles. Le ton est donné : aux yeux des peintres, le ciel est fait pour étonner, mieux, pour ouvrir, comme dit le poème, à une réalité nouvelle. Et c’est cette réalité, justement, qui fait problème : comment rendre visible l’impalpable du ciel, appeler la mat...
Du ciel dans la peinture
Article publié dans le n°1265 (26 mars 2025) de Quinzaines
Le ciel des peintres
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