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Études littéraires et société de l’interprétation

Les études littéraires sont à la croisée des chemins. D’un côté, leur destin au cours du siècle à venir risque de répéter celui de la théologie. Qui regrette aujourd’hui l’époque où celle-ci figurait parmi les grandes disciplines universitaires ? Qui ne regarde pas avec un peu de condescendance amusée nos collègues théologiens, reliquats anachroniques d’un passé religieux au sein d’un monde conquis par la laïcité ?

De nombreux pronostics sur « la société de l’image », « la baisse de la lecture », « la culture de l’instantané » nous promettent d’ores et déjà un monde dans lequel « la littérature » (classique) n’aura plus sa place. De même que le droit canon n’est plus qu’une curiosité historique aux yeux de la plupart de nos contemporains, de même peut-on imaginer que la majorité de la population française ne comprenne plus, en 2100 ou en 2050 (ou peut-être dès 2010), l’intérêt d’écrire des livres, de publier des articles, d’organiser des colloques, de consacr...

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