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On achève bien la critique

Dans le premier tiers du XIXe siècle, au matin de la révolution industrielle, se produit une autre révolution. Celle-ci, intellectuelle et littéraire, va engendrer de nouvelles formes. Mieux encore, elle jettera les bases de ce que sera la littérature moderne. Le journal qui était avant tout le lieu du débat politique va, aux alentours de 1830, s’ouvrir à une déferlante littéraire jusque-là inédite. Avec l’apparition de revues généralistes, la littérature va désormais déborder du cadre étroit de la seule élite intellectuelle. Il suffit de relire les Illusions perdues de Balzac pour saisir comment cette époque fut celle de pionniers et d’aventuriers du livre.

Poésie, théâtre et roman vont peu à peu pénétrer l’intérieur, puis les premières pages du quotidien, de l’hebdomadaire, du mensuel. Favorisé par un taux d’alphabétisation dont l’accroissement est de plus en plus rapide, se met en place un marché extrêmement important qui va bouleverser les habitudes de lecture.


Outre les auteurs qui trouvent là un moyen de tirer véritablement bénéfice, pour la première fois, de leur plume, outre les nouvelles formes littéraires qu’il faut créer pour, dirions-nous aujourd’hui, capter le lectorat, on voit apparaître l’essor considérable de la criti...

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