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Existe-t-il une philosophie française ?

Une conviction s’impose à la lecture de ces Études de philosophie « française » de Pierre Macherey, une conviction que viennent conforter d’abondantes citations de belle allure : la philosophie française du XIXe siècle mérite mieux que sa réputation tristounette, et que l’accusation de spiritualisme tiède portée contre elle. À condition de tracer les bonnes perspectives à partir de l’événement politique fondateur que fut la Révolution française et d’ouvrir l’objectif assez largement pour embrasser d’un même regard les questions religieuses, politiques et sociales.
Pierre Macherey
Etudes de philosophie « française ». De Sieyès à Barni

En d’autres termes, à condition de prendre en compte les trois idéologies majeures que Pierre Macherey distingue, oppose et rapproche : le conservatisme d’un Louis de Bonald et d’un Chateaubriand; le « socialisme » des saint-simoniens, de Comte et de Proudhon; le libéralisme de Guizot.


Pourquoi accoler des guillemets à « française », comme si la philosophie de l’époque n’avait qu’une identité incertaine ou d’emprunt, alors même qu’à ses débuts elle s’est employée à assimiler la pensée des autres nations, la philosophie écossaise grâce à Royer-Collard, ou la spécula...

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