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Filmer la mer

Le philosophe Lucrèce percevait déjà au Ier siècle avant J.-C. qu’ « il est doux, quand les vents soulèvent les flots, d’assister de la terre aux rudes épreuves d’autrui : il y a une douceur à voir des maux que soi-même on n’éprouve pas. » C’est ce trouble plaisir qui fait le succès des films de mer pour un spectateur bien confortablement assis au fond de son siège… Mais comment filmer la mer et ses dangers ?

Plouf ! Les premières projections du cinématographe des frères Lumière (décembre 1895) ont laissé le souvenir de chaises renversées par les spectateurs fuyant la salle à l’arrivée du train en gare de La Ciotat. Pourtant, ce sont d’autres petits films projetés dans les mêmes séances (Sortie en barque du port de La Ciotat, Baignade en mer, Baigneuses) qui ont ravi les spectateurs. Quelques dizaines de secondes de poésie bercées par le mouvement des vagues et des bateaux. Un pur enchantement. Une mer sans les nausées, la rudesse des marins, l’appréhension du trans...

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