Dans le rituel des éloges funèbres, il est parfois une authenticité qui ne trompe pas sur la perte ressentie et partagée : la disparition d’Anne Sarraute en donna pour nous un exemple. Alain Crombecque, mort le 12 octobre d’un accident cardiaque, a reçu un tel hommage du monde des arts et des spectacles, auquel il appartenait pleinement et dont il avait su éviter les travers à sa manière singulière, rare. Le Mahabharata par Peter Brook, Le Soulier de satin par Antoine Vitez, Hamlet par Patrice Chéreau : ces titres de spectacles suffisent à évoquer le r...
Fin d'automne avec le tg STAN
Article publié dans le n°1005 (16 déc. 2009) de Quinzaines
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