Fin de l'Occident ?

Ian Morris est professeur à Stanford. Il a travaillé plus particulièrement, comme archéologue et historien, sur la culture gréco-romaine et la Méditerranée, ainsi que sur l’histoire planétaire ; il se présente d’ailleurs lui-même comme le partisan résolu d’une approche « globale » et multidisciplinaire de l’histoire, dont il croit important de découvrir les grands schémas (« the big patterns ») plutôt que les seules spécificités régionales. L’ouvrage qu’il propose aujourd’hui peut ainsi paraître excessivement ambitieux : en un peu plus de 700 pages, il tente de résumer plus de 15 000 ans d’histoire, d’identifier les principaux éléments d’interprétation qui pourraient expliquer la suprématie actuelle de l’Occident, et d’en dégager les leçons principales pour esquisser certains éléments de l’avenir de l’humanité.
Ian Morris
Pourquoi l'Occident domine le monde… pour l'instant. Les modèles du passé et ce qu'ils révèlent sur l'avenir

Il est évident qu’une telle ambition va faire naître de multiples controverses, sur ses outils et sur les grandes lignes de son analyse, sur ses interprétations du passé et plus encore sur celles du futur. Il est inutile d’ajouter qu’il est impossible, dans un bref compte-rendu, de rendre justice à la richesse et à la complexité d’un tel ouvrage, ou même d’aborder une discussion argumentée sur certaines de ses thèses. Je n’aurai donc ici qu’un modeste objectif : celui de suggérer au lecteur qu’il s’agit là d’une œuvre majeure, originale, passionnante, destinée non pas aux seuls spéc...

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