Basquiat fait partie de ces figures auxquelles les superlatifs collent à la peau. Enfant précoce nourri très tôt aux œuvres du MoMa, pionnier du Street Art naissant des années soixante-dix, puis peintre d’avant-garde propulsé sur le devant de la scène dès ses vingt et un ans, il fut le premier plasticien noir américain exposé et porté aux nues de son vivant. Son œuvre conserve une force que rien ne dément. Mais elle reste aussi liée, dans notre regard tout au moins, à l’existence météoritique d’un artiste adepte de tous les excès (la drogue, le sexe, la flambe). Il meurt à ving...
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Article publié dans le n°1149 (16 avril 2016) de Quinzaines
La Veuve Basquiat
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