Les éditions Ypsilon font une fois de plus resurgir une œuvre méconnue ; grâce à l’édition bilingue, les hellénistes, même les plus modestes, ont ici la joie de pouvoir retrouver dans les lettres grecques tant de liens avec le français, goûter les saveurs et les sonorités de cette langue parente. En l’occurrence, ce sont des poèmes d’Aris Alexandrou, un homme de conviction qui a connu les camps, la prison et l’exil.
De père grec et de mère russo-estonienne, comme l’indique la postface de Pascal Neveu, Alexandrou a un héritage double ; il a d’ailleurs traduit en grec de ...
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