Un proverbe rwandais accompagne chaque récit et illustre une destinée, rattache en quelque sorte toutes ces femmes à la même histoire, et en même temps questionne avec courage l’adéquation des phrases de jadis avec le monde issu de 1994. « Rares sont les morts – ou les vivants – qui sont parvenus à rester entiers dans ce pays. On s’éparpille. Les regrets prennent la poussière, oubliés sur les étagères par les tueurs déjà libérés. Les tués s’effritent, officiellement figés sur d’autres étagères. Les enfants demandent pardon pour des crimes qu’ils n’ont pas commis. Et les maximes étern...
Hier signifie demain
Article publié dans le n°1136 (01 oct. 2015) de Quinzaines
                                        Ejo                                    
                                    
                                
 
                 
        
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