Une lourde, dense et visqueuse inquiétude pèse sur l’ensemble de cette courte fiction, dont la langue claire semble continuellement tenter d’exprimer et de dissiper à la fois l’obscurité qui empêtre les choses extérieures comme l’esprit des personnages ; mais l’inquiétude se répand également sur la capacité même du récit à faire la lumière sur ce qui leur est arrivé. Tout s’y passe comme si ces figures aux noms bizarres (Linz, Boehm, Zuhl, Hermotz) déambulaient dans leur réalité, avec le lecteur, en suivant « la trajectoire incertaine d’un promeneur perdu dans une forêt ». ...
Mémoire défaillante
Article publié dans le n°1113 (01 oct. 2014) de Quinzaines
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(Rivages)
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