Dès la première page, Dambudzo Marechera ouvre « cette putain de fenêtre de l’imagination », folle du logis d’un sans-logis qui a écrit deux romans, un recueil de neuf nouvelles couronné par le prix du Guardian en 1979, dont il est le seul récipiendaire africain, des pièces de théâtre et des poèmes, lorsqu’il meurt dans le dénuement en 1987 à Harare, âgé de trente-cinq ans. Fichue vie que la sienne, qui débute dans la misère et la violence d’un township suivie d’une scolarité chez les bons pères et d’un passage à l’université du Zimbabwe, où il se révolte contre un enseignement colonial....
Incandescence
Article publié dans le n°1075 (01 janv. 2013) de Quinzaines
Soleil noir
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