Il était temps dans les années 1950, et même nécessaire, de destituer la littérature romanesque qui reposait alors sur les leçons de Balzac, Flaubert, Stendhal, tandis que paraissaient ou avaient paru Ulysse de Joyce, Le Château de Kafka, À la recherche du temps perdu de Proust, Le Bruit et la Fureur de Faulkner, L’Homme sans qualités de Musil. Raconter devenait impossible, car chez Proust les histoires se dissolvent et recomposent une histoire mentale du temps, alors que chez Faulkner, les thèmes et leurs associations bouleversent la chronolo...
Instants inactuels. Les arcanes du Nouveau Roman
Article publié dans le n°1242 (24 janv. 2022) de Quinzaines
Nouveau Roman. Correspondance 1946-1999
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