Matinée du 17 avril 1978
11 heures. Il m'attend rue du Bac sur le trottoir à hauteur de son domicile. Il ouvre une enveloppe et se met à la lire avec attention. Je m'approche. Il est élancé, élégant, à l'allure presque faunesque. Séducteur. « Je lis une lettre de mon éditeur », me dit-il, « il m'annonce que l'idée d'Œuvres complètes n'est même pas envisageable dans un proche lointain ». Sourire. Il porte une veste en tweed marron et j'en découvre une autre en dessous, néanmoins, en tweed beige. Je l'appelle aussitôt l'homme aux deux ve...
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