Récemment, à la Villa Médicis, j’ai écouté Édith Bruck raconter son Pain perdu (Éditions du sous-sol, 2021), sa vie, son enfer. Elle commentait quelques passages sur Auschwitz, lus par René de Ceccatty, son traducteur, et par un ami. Je l’ai félicitée pour sa façon extraordinaire de parler, de raconter en tant que survivante, avec une simplicité désarmante et captivante, une vie si dramatique, assistée peut-être par un Dieu inconnu, et tandis qu’à la Libération, elle fuyait les camps sur des wagons plein de charbon, au lieu d’abandonner à leur destin cinq bourreaux, fascistes ho...
Dante, Risset à Auschwitz
Article publié dans le n°1241 (22 déc. 2021) de Quinzaines
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