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Jérusalem sous le drapeau palestinien

On est en 2024. L’État d’Israël ne comporte plus que Tel-Aviv et ses banlieues avec, petit bonus, le réacteur atomique de Dimona. C’est dans cette métropole méditerranéenne déchue qui pourrit sur pied que les derniers Mohicans du sionisme se retranchent derrière une épaisse muraille, haute de vingt mètres, qui protège une majorité de vieillards, une poignée de jeunes trop pauvres pour émigrer et quelques idéalistes obstinés. Quant à Jérusalem, réunie sous le drapeau palestinien, elle est désormais la capitale d’un État palestinien indépendant et islamiste qui occupe la quasi-totalité du territoire. Finis donc l’occupation triomphante, les colonies d’implantation et le rêve du « grand Israël ».
Leon De Winter
Le droit au retour
(Seuil)

L’émigration subventionnée des juifs vers la Terre promise, jadis destinée à contrecarrer la « menace démographique» palestinienne en vertu de la « Loi du retour » qui octroie la nationalité israélienne aux juifs qui s’y installent, est remplacée par le « Droit au retour » des Palestiniens. Ce sont ces derniers qui rentrent de la diaspora, alors que les juifs abandonnent ce qui reste de l’État hébreu pour s’installer dans des contrées plus accueillantes. Petite consolation : Tel-Aviv, dernier lambeau de terre juive, est enfin ethniquement épuré. Les tests AD...

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