Encore convient-il d’avoir à l’esprit quelques antécédents de l’histoire de l’Argentine. En 1955 un coup d’état militaire renverse Perón qui doit s’exiler. La CGT est placée sous contrôle, tandis qu’une vaste épuration de la fonction publique est entamée. La Constitution de 1949 est annulée. Le général Aramburu, qui a la faveur de la classe moyenne et des milieux d’affaires, assume bientôt tous les pouvoirs, sous couvert de démocratie. Une longue attente commence pour les « justicialistes » qui rêvent du retour de leur héros.
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