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Jouer avec le feu

Lorsque le baron de Montmorency épousa, en juin 1788, Mlle de Matignon, le grand-père de la jeune femme refusa pour elle les trois cent mille livres offertes par le roi en guise de cadeau de mariage. Sa petite-fille était l’héritière la plus riche de Paris et les festivités le traduisirent : après une messe à Saint-Roch, les rendez-vous mondains s’enchaînèrent pendant près d’une semaine… dîners, Opéra-Comique, ballet, illuminations, bals et plusieurs feux d’artifice.
Kevin Salatino
Art incendiaire : la représentation des feux d'artifice en Europe au début des Temps modernes
(Macula)

Celui qui eut lieu chez la grand-mère paternelle de la nouvelle mariée, la marquise de La Vaupalière, tiré après un souper « d’une bonté et d’une magnificence sans pareille », avec des cascades animées sur les tables et, au dessert, des glaces, en forme de fruits, suspendues dans des arbres, « eût été beau pour une fête donnée à Versailles », selon le marquis de Bombelles, qui a pourtant la dent dure lorsqu’il est question de relater ces réjouissances. Son commentaire, qui salue l’art de Ruggieri, parfait interprète des ordres et intentions du comma...

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