Exercer ce métier – « impossible » selon Freud – de psychanalyste, c’est tendre son oreille et ses perceptions vers la présence de l’inconscient, vers les ressorts de la créativité, vers les modalités – étranges parfois – de la survie psychique. Supposons que cette orientation de l’attention infiltre tout le rapport au monde, aux autres, à l’art et à la littérature, au politique… Nos lecteurs discerneraient et partageraient peut-être, dans cette page à paraître un numéro sur deux, ce cheminement particulier.
EXPOSITION
« Les contes cruels de Paula Rego »
Musée de l’Orangerie
Jardin des Tuileries 75001 Paris
Du 17 octobre 2018 au 14 janvier 2019
« Plus que la forme narrative, c’est la force agissante du texte qui met le lecteur à l’épreuve de son propre scandale fantasmatique, de sa propre épreuve devant le sexuel. Le lecteur n’échappe pas lui-même au retour des fantômes-fantasmes qui hantent sa lecture […]. Ce n’est pas tant ce que dit le récit qui serait scandaleux, mais ce qu’il fait dire à celui qui le lit. »
Laurie Laufer, « Le Tour d’écrou, scandale et énigme du sexuel »,
Cliniques méditerranée...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)