Le récit nous entraîne à Reibell sur les Hauts Plateaux. On dit « Ksar Chellala », aujourd'hui. C'est la terre de son enfance, une terre faite de sable, de lumière, du souffle du mezoued, du rythme sourd des tambourins. Il y a des odeurs, des images d'un monde qu'elle pensait enfoui mais qui émerge à chacun de ses pas. Des pas hésitants, presque craintifs.
On suit une petite fille qui se tait à l'annonce de l'enlèvement de son père, emprisonnée dans le silence de la famille : « J'ai intégré que les mots peuvent être coupables. J'ai appris à me taire ou à parler pour ...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)