Sur le même sujet

A lire aussi

Livre du même auteur

L’angoisse a changé de signe

Voici le texte jusqu’à présent le plus porteur d’interrogations de l’auteur des Suites byzantines. Elle cerne ici au plus près, au plus vif, au plus douloureux parfois, ses « années d’apprentissage ». Il en résulte un vibrant acte de foi dans l’amitié, dans les livres et dans la langue – alors que son difficile témoignage renouvelle bien des analyses qui entravent plus qu’elles ne l’éclairent la réflexion sur notre difficulté grandissante à vivre ensemble.

De cette préoccupation, le nouveau récit de Rosie Pinhas-Delpuech tient sans doute sa construction, l’oscillation entre sourde inquiétude et apaisement précaire. Les cinq premières sections relèvent de l’autobiographie affective, intellectuelle, linguistique, au gré des séjours alternés de la narratrice en France et en Israël. La seconde partie s’ouvre sur le chapitre éponyme, il conte l’angoisse qui saisit Abraham à l’annonce de la destinée du peuple juif : l’impossible deuil d’une terre des pères. Le chapitre suivant prolonge cette séquence biblique dans l’époque récente ; il...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi