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Une fraternité de rêves

« La Mort de Laclos », le premier récit de Didier Laroque, paru en 2014, se vouait aux aventures du jeune chevau-léger Benjamin àla fin du Consulat. « Le Dieu Kairos » renouvelle l’exploit de concilier plaisir d’un récit aux péripéties les plus haletantes et réflexion sur la destinée. Cette fois, l’auteur croise deux trajectoires de vie, et avec un tel bonheur que son lecteur est vivement mené jusqu’à un dénouement qui va le laisser aussi pantois que pensif.
Didier Laroque
Le Dieu Kairos

Nous sommes en juin 1938, à Deir Deera, port « sultanais » sur la mer Rouge, capitale d’un protectorat français imaginaire, rongé par une sédition de fanatiques religieux plus vrais que nature, les « enclumistes » : on peut songer à Daech, c’est aussi un rappel des menées des mahdistes, dans la guerre desquels s’illustra le légendaire Gordon Pacha en défendant Khartoum, au prix de sa vie, en 1885. Cet épisode est à l’horizon historique du récit de Didier Laroque ; il inspire l’un de ses deux héros, Jean La Vergnes, un trentenaire oisif, qu’un sentiment de culpabilité rend ambitieux de sa...

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