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Si l’expression n’avait pas pris le sens péjoratif d’endoctrineur, on pourrait dire de Heinz Wismann qu’il est un maître à penser. Ceux qui furent ses disciples savent ce qu’ils lui doivent et pourtant ils ne se ressemblent pas. C’est que, de lui, ils ont appris à véritablement penser, qui n’est pas répéter ni ressasser. Ce livre donne à entendre sa voix.

La philosophie a besoin de tels maîtres, qui ne sont d’ailleurs pas forcément des professeurs : Kojève ne l’était pas. Wismann le fut, d’une certaine manière, mais dans les marges de l’Université, après que Paris-IV se fut débarrassé de cet Allemand sans avenir en France, lui préférant, pour succéder à Levinas, quelqu’un dont le principal mérite était d’avoir été le secrétaire de Charles Maurras et de briller par la virulente conjonction de l’antisémitisme et de la germanophobie. L’affaire fit à l’époque quelque bruit et puis, grâce à Jacques Le Goff et à François Furet, l’EHESS ouv...

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