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Une parole sans alliage

Sans cesse questionnant, et jamais sans fièvre (elle brûle en lui comme une lumière), il sonde l’homme souterrain (Dostoïevski, Nietzsche) et l’homme de l’abîme (Pascal). Et Chestov revient toujours à la même interrogation, plutôt une invite pressante : que perdrons-nous à renoncer à la raison ?
Léon Chestov
La philosophie de la tragédie. Dostoïevski et Nietzsche (Le bruit du temps)
Léon Chestov
La nuit de Gethsémani. Essai sur la philosophie de Pascal (Edition de l'Eclat)

Question plus nette, plus catégorique dans La Nuit de Gethsémani (Paris, 1923) que dans Dostoïevski et Nietzsche, la philosophie de la tragédie (Saint-Pétersbourg, 1903) (1), l’une de ses premières œuvres où les lignes de force de Chestov se mettent en place. Mais elles sont bien là. Dostoïevski et Nietzsche, pour Chestov, sont les hommes du souterrain, Pascal est celui de l’abîme. Tous trois, entraînés par « une force fatale », ont quitté l’existence ordinaire et sa morale ordinaire pour la « morale de la tragédie ». Si la voix souterraine,...

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