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L’ethnographie contre l’anthropologie

Traduit en français treize ans après sa publication américaine, le livre de Dorothy Smith me semble soulever des questions que se posent – ou devraient se poser – les anthropologues, même en France : celles des points de vue, des discours, de la réalité sociale, de l’écriture… qui focalisent les réflexions de ceux qui veulent échapper aujourd’hui « à la reproduction pompeuse des maîtres reconnus ». Il ouvre donc des débats essentiels.
Dorothy Smith
L’Ethnographie institutionnelle. Une sociologie pour les gens

Ses expériences de militante féministe conduisent Dorothy Smith à exiger la présentation des points de vue qui déterminent les informations auxquelles nous accédons. À ce titre, elle dénonce le « style » des travaux de Bourdieu sur le langage comme « typiquement masculin » et préconise le recours à l’enregistrement des propos des locuteurs, mais surtout elle s’oppose vigoureusement à ce qu’elle appelle la « sociologie conventionnelle », qui s’appuie sur des chiffres, un cadre conceptuel préconstruit, l’affirmation de l’objectivité, « forme spécifique d’organisation du savoir...

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