La littérature ne mérite pas une heure de peine si elle ne contribue pas à dissiper l’énigme que le monde est devenu pour notre esprit, du jour que celui-ci s’est mis à part de tout le reste, posé lui-même comme un monde distinct, avec ses lois propres, auxquelles l’autre est désormais tenu de se ranger. Il n’est qu’apparemment paradoxal que les avancées les plus perçantes de la réflexion appuyée sur la lettre aient pour cadre matériel mais pour objet, aussi, le lieu le plus retranché qui soit du dehors, la chambre.
La distinction entre les deux substances, l’étendue et l’autre, ...
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