Il y a vingt-cinq ans, il paraissait clair que la « manif » faisait aussi naturellement partie de la culture de la gauche française (partis et organisations syndicales) qu’elle était étrangère à celle de la droite. On se souvenait bien entendu de la violence du 6 février 1934, et du rôle décisif de la manifestation gaulliste du 30 mai 1968, mais comme autant de journées d’exception, impropres à fonder une tradition, à légitimer un usage répété des cortèges dans la rue. Les repères sont aujourd’hui brouillés, comme l’a attesté, l’année dernière, l’incontestable ampleur de la «&n...
La droite aussi manifeste
Article publié dans le n°1105 (16 mai 2014) de Quinzaines
Les droites et la rue. Histoire d'une ambivalence, de 1880 à nos jours
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