Jean-Michel Kantor : Votre parcours, une « vie d’influence », vous a amené à fréquenter la plupart des hommes politiques français qui ont été au pouvoir depuis quelques dizaines d’années. Duquel gardez-vous le souvenir le plus intense ?
Bernard Esambert : De Gaulle avec sa musique historique, Georges Pompidou, un littéraire tombé dans la marmite de l’économie, de l’industrie et du consensus social, François Mitterrand, mélange de séduction et de machiavélisme, qui le faisait ressembler à un Méphistophélès familier des cimet...
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