Truffé d’anecdotes savoureuses, écrit dans un style spontané rehaussé d’un humour cinglant, généreux dans ses confidences qui parfois confinent au pathétique, ce mélange de biographie et de journal intime ne manque pas d’audace. On y découvre ce qu’une filiation célèbre inflige à la petite enfance. Léonore adore sa mère, qui l’aime de tout son cœur mais ne parvient pas à la protéger d’elle-même. Le psychanalyste en filigrane semble aussi dépassé que les deux protagonistes. La confusion est partout et le récit abrite un joyeux désordre, au point qu’on se demande parfois si un fil conducte...
La pianiste et sa fille
Article publié dans le n°1248 (08 nov. 2022) de Quinzaines
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