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Néophyte de la liberté

De plus en plus présente à l’âge démocratique, la critique d’art a toujours été le fait d’écrivains : Diderot, Baudelaire, Huysmans, Mirbeau, Apollinaire, Félix Fénéon, Michel Leiris, Yves Bonnefoy… Qu’une critique d’art comme Catherine Millet soit un véritable écrivain ne doit donc pas étonner. Son livre nous initie au monde de l’art international en formation : ses débuts professionnels coïncident avec ceux d’artistes qui avaient en commun d’expérimenter en donnant à leurs libertés singulières l’espace d’un jeu qui commençait à se jouer à plusieurs.
Catherine Millet
Commencements

Commencements s’écrit au pluriel parce que la vie se divise en plusieurs strates : vie familiale, vie amicale, vie sentimentale, vie sexuelle, vie intellectuelle et professionnelle – et que ces vies tissent ensemble autant de fils qui s’entrecroisent sans se confondre. Chaque secteur est, sans doute, sous l’influence des autres, mais ils ont leur indépendance, leur logique particulière. Aussi, à la différence d’autres autobiographies, celle de Catherine Millet explore moins des périodes que des espaces différents : l’appartement familial qu’elle a quitté, le studio ...

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