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La quête de Melchisedech Brnzenswicg

Petit rappel : Claude Lucas a passé vingt-deux ans derrière les barreaux, en plusieurs fois. D’abord en Espagne, pour port d’armes, puis en France pour braquage, soit six ans dans l’enfer des prisons espagnoles, suivis d’une condamnation à douze ans par la cour d’assises de Bourg-en-Bresse. Il finira par obtenir une grâce du président Chirac, en janvier 2000. Durant sa détention en Espagne, il écrivit un étonnant ouvrage, Suerte, mi-fiction, mi-autobiographie, que Jean Malaurie osa publier dans sa collection « Terre humaine », avant sa libération, mais après que le gratin des éditeurs parisiens eut fait la fine bouche devant cette œuvre décisive qui devait pourtant rencontrer une large adhésion.
Claude Lucas
Une-certaine-absence@gmel.ie
(P.O.L.)

C’est ainsi qu’en 1998 la revue Rémanences réalisa un numéro spécial intitulé « Écrits pour Claude Lucas », auquel participèrent, parmi vingt-cinq écrivains célèbres, des auteurs comme Maurice Blanchot, Régis Debray, Michel Déon, Éric Holder, Jacques Lanzmann, Michel Le Bris, Gilles Perrault ou encore Jean-Pierre Vernant. Dans ce même numéro, Claude Lucas donna une nouvelle intitulée « Bonjour la vie ! », sorte de mise en abîme d’un personnage au patronyme improbable, à la consonance lovecraftienne, ce Melchisedech Brnzenswicg dont ce sera la première apparit...

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