Sur le même sujet

La revanche du parti noir

 De tous les thèmes ouverts à l’imagination des barbouilleurs de copie en tout genre, bardés ou non de titres et de diplômes, l’école est de loin le plus maltraité. Il n’est pas dans le coin le plus reculé de la feuille la plus obscure, dans la recoin le plus sombre de n’importe quel ministère, de Trissotin, qui n’ait son idée sur la « réforme » de l’école. Mais chose qui paraît au premier regard étrange et curieuse : tous ces projets répètent inlassablement les mêmes exigences, mises en œuvre tout aussi inlassablement par les ministères successifs : dénoncer un prétendu entassement de connaissances déclarées inutiles, « alléger », « élaguer » des programmes hypocritement déclarés « encyclopédiques ».
Michel Godicheau Eliard
La revanche du parti noir. La lente mise à mort de l'école publique

La liste des poncifs que ces exigences suscitent est interminable : l’égalité des chances (à la place de l’égalité des droits), mettre « l’enfant au centre du système scolaire », la « massification » de l’enseignement, la formation tout au long de la vie, le dialogue avec les usagers, l’interdisciplinarité, 80 % d’une génération au baccalauréat, le remplacement du cours magistral (?) par le dialogue et par des activités plus ou mois ludiques où l’élève façonne lui-même son savoir (illusoire), les méfaits abominables (et coûteux !) du redoublement, les horreurs de la notation qui traumati...

La lecture des articles est réservée à la souscription d‘un abonnement spécifique
La lecture de cet article est soumise à la souscription d'un abonnement. Si vous possédez un abonnement, merci de vous connecter ci-dessous. Si vous souhaitez vous abonner, nous vous remercions d'utiliser un ordinateur plutôt qu'un téléphone ou une tablette

Vous êtes abonné(e)

Identifiez vous

Pas encore abonné(e) ?

Abonnez vous

Choisissez votre formule d'abonnement et accédez à La Quinzaine

Vous aimerez aussi